Correction brevet blanc avril 2023

Brevet blanc avril 2023

Question 1a

le Document 1a nous indique que le sexe des tortues est déterminé par la température d’incubation des œufs. Dans le document 1b, on voit qu’à 28°C, 100 % des œufs donneront des mâles, alors qu’à 32°C, il y aura 100 % de femelle.

Question 1b

Sur le document 1b, on peut voir qu’à une température de 28,75°C, les œufs donneront naissance à des mâles, alors qu’à 29,75°C ils donneront naissance à des femelles. La température pivot se trouve donc entre 28,75° et 29,75°C.

Question 2

Depuis 1978, on constate grâce au document 2, que le sable de raine Island à très majoritairement été au-dessus de 29,3°C, qui est la température pivot pour les tortues vertes. En effet, il n’y a eu que 6 années en dessous de cette température sur les 40 dernières années. Puisqu’au-dessus de la température pivot, les tortues qui naissent sont des femelles, on peut imaginer qu’il y a très peu de nouveaux mâles et que la majorité de la population des tortues vertes soit des femelles. Et s’il n’y a pas suffisamment de mâles, il y aura moins d’œufs. On peut donc s’attendre à une diminution progressive du nombre de tortues vertes.

De plus, on voit qu’il y a plusieurs années où la température était très chaude. Puisque des températures chaudes augmentent le risque que les embryons ne se développent pas. Cela risque donc de renforcer la diminution du nombre de tortues vertes sur l’île de Raine Island.

Question 3

Le document 3 nous montre que l’augmentation de température de Raine Island (documente 2) est en réalité mondiale. Quels que soient les scénarios envisagés, l’augmentation moyenne de la température aura des conséquences sur les populations de tortues marines.

Selon les scénarios du GIEC, il est prévu une augmentation des températures allant de 1,5 à 4°C. Même l’augmentation la plus faible aura des conséquences mondiale, du même ordre que celles qu’on voit à Raine Island : il y aura de moins en moins de mâles à naître, puisqu’il ne naîtra que des femelles. Et une espèce sans mâles est vouée à disparaître.

On peut même imaginer que, dans le pire des scénario, l’augmentation de 4°C empêche tout bonnement le développement des embryons de tortues.

Si on rajoute les prévisions de hausse du niveau de la mer, l’évolution probable de la population des tortues marines est inquiétante. En effet, lorsque le niveau de la mer monte, les plages (qui sont le lieu de ponte des tortues marines) seront les premières à être recouverte. Les quelques populations de tortues qui auraient été capables de survivre au premières conséquences du réchauffement climatique pourraient ne plus pouvoir trouver de lieu de reproduction.

En conclusion, quelques soit le scénario envisagé, l’augmentation de la température moyenne mondiale et la hausse du niveau de la mer est une très mauvaise nouvelle pour l’avenir des populations de tortues marines.

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