Des fossiles de plus en plus vieux, de plus en plus étranges

Des découvertes de vieux fossiles fréquentes

Chaque année, ou presque, les géologues font de nouvelles découvertes sur les plus vieux fossiles.
En 2013, on trouvait par exemple des dizaines de nouveaux fossiles microscopiques datant de 3,48 milliards d’années.
En 2016, on trouve de nouveaux stromatolites de 3,7 milliards d’années.

Et récemment, on annonce que des chercheurs canadiens auraient trouvé des fossiles de plus de 4,3 milliards d’années. (mais, pour cette dernière annonce, cela reste à confirmer)

Loin de cette course à qui trouvera le fossile le plus vieux, une équipe de chercheurs de Californie à étudier avec beaucoup d’attention des fossiles vieux de 3 milliards 465 millions d’années. Ce ne sont pas les plus vieux, mais ce n’est vraiment pas récent non plus.

De nouvelles analyses de fossiles

Après plus de trois milliards d’années, les fossiles ne sont vraiment pas très nets :

  Ce n’est vraiment pas très clair, et pourtant, avec les bons instruments, de gros microscopes, les spectromètres de masse à ionisation secondaire (SIMS) il est possible de les regarder en détail et de savoir (un peu) comment ils vivaient  
Zoom du cercle de gauche
On est par exemple capable de reconnaître des cellules (au bout des flèches) et de voir leur membrane.
En analysant ces cellules, ils se sont rendu compte qu’il y avait plusieurs groupes d’êtres vivants différents.

  • Certains fabriquaient de l’énergie à partir de la lumière du soleil (comme les végétaux actuels, mais sans production de dioxygène)
  • d’autres étaient capables de produire du méthane
  • D’autres, encore capables d’utiliser le méthane, comme nous utilisons le dioxygène.
  • Certains capables d’utiliser le souffre.
 
Zoom et utilisation du SIMS : on reconnaît des cellules

une vie déjà diversifiée

La plupart de ces types d’organismes n’existent plus de nos jours (ils ne peuvent pas survivre au contacte du dioxygène) mais cette étude montre que la vie existait déjà sous beaucoup de formes très différentes il y a 3,465 milliards d’années. Avant cette étude, la Terre ne nous semblerait vraiment pas propice à la vie :

  • pas de dioxygène dans l’air ou dans l’eau ;
  • un effet de serre énorme et une température moyenne de l’ordre de 70°C ;
  • pas de couche d’ozone

On peut donc imaginer, vu le nombre de formes de vie différentes si tôt dans l’histoire de la Terre, que la formation d’être vivant à partir de matière non vivante n’est pas si rare qu’on le pensait, et qu’il est possible que la vie soit apparut ailleurs.

[uix_features col=’2′]
[uix_features_col_left]

[uix_features_item col=’2′ icon=’bookmark-o’]
[uix_features_item_title]Sources tiques[/uix_features_item_title]
[uix_features_item_desc]


Résumé : http://www.pnas.org/content/115/1/53.abstract
[br]


Illustrations : http://www.pnas.org/content/suppl/2017/12/12/1718063115.DCSupplemental/pnas.1718063115.sd01.pdf
[br]


Mesures : http://www.pnas.org/content/suppl/2017/12/12/1718063115.DCSupplemental/pnas.201718063SI.pdf

[/uix_features_item_desc]
[/uix_features_item]
[/uix_features_col_left]
[uix_features_col_right]
[/uix_features_col_right]
[/uix_features]

Back to Top